Souffrance, je te vois
Oh, toi souffrance, que je regarde, au fond de mon âme,
je t’ai reconnue, toi, qui cachée au fond de la nuit, te dissimulait de la lumière.
Du noir profond, tu as fait surface, sans crier gare.
Tu m’as anéantie, dans la souffrance de mes nuits,
mes larmes ont coulées, en silence ou avec bruit, pour crier à l’injustice.
Sans crier gare, tu es sortie de l’ombre, un jour de brumes.
Nul ne peut te connaître, sans t‘avoir vue en face.
Oh toi souffrance, que fais-tu de ma vie ?
Que vas-tu faire maintenant ?
Oui, je te vois, au fond de la grotte, en conscience pour te quitter.
Oui, quitter l’ombre de la grotte, qui ensevelit mon âme, et retrouver la liberté d’être.
Oh toi souffrance, tu n’as plus de prise sur moi, je t’ai vue et reconnue.
Et maintenant libre à moi de t’accepter, pour ne plus souffrir.
Libre à moi de t’accepter pour te transformer en la beauté de mon âme.
Mais dit moi comment peut-on accepter ce qui est souffrance de l’âme ?
Ce n’est pas l’ego qui souffre.
C’est l’âme qui, depuis la nuit des temps, souffre en silence.
La souffrance de l’âme est profonde, cacher dans un coin où nul ne veut s’aventurer.
Car qui sait celui qui saura l’apprivoiser ?
La souffrance est la partie noire, l’anéantissement que l’on ne veut pas approcher par peur d’être contaminé à tout jamais.
Mais lorsqu’on l’a touché, il n’y a plus de choix, il faut la transmuter.
L’âme qui souffre est en lien à l’âme du monde.
Et la souffrance du monde est grande.
Alors prendre le temps, pour lui offrir l’Amour, l’attention et la paix, dont elle à besoin pour sa guérison.
Lui offrir le pardon de ses erreurs, qui depuis la nuit des temps a conduis les hommes,
à la souffrance, au manque de pardon et d’humanité.
Oh oui, toi la souffrance, je t’ai vue et je t’ai reconnue.
Et maintenant, il me reste à continuer à marcher ensemble, éclairé par la Lumière.
Pour la Libération des Hommes et de la terre, de la souffrance dont ils sont la cause, le début et la fin.
Car toi, tu n’as pas de fin, tant que l’Homme ne t’a pas regardée en face
et ne t’a pas offert l’Amour, dont tu as besoin pour passer dans la lumière,
vers une autre étape de la vie, qui est la liberté de l’âme.
Te regarder en face, t’apprivoiser conduit à la liberté d’âme.
La liberté ultime.
Mais dis moi souffrance, d’où viens-tu ?
Des profondeurs de ton inconscient ouvert à toutes les origines des blessures vécues
depuis ton existence stellaire, terrestre et humaine.
La souffrance est cachée, car elle s’enfonce loin dans la nuit par peur d’être reconnue.
Car tu sais qu’elle peut faire du dégât.
Les meurtres, les colères, les blessures, les injustices, les émotions divers prennent racine dans la souffrance vécue.
Et l’âme du monde est étouffée par cette souffrance qui l’englue, l’enferme dans un retard
qui compresse de plus en plus l’humanité.
L’âme du monde, demande à être libérée, de la souffrance causée par les hommes
depuis le début de l’humanité.
La vie sur terre demande réparation, par l’amour, la beauté et la sagesse.
La reconnaissance de la lumière et de la beauté, permet de transmuter la souffrance.
Ainsi, l’ombre de la caverne est éclairée pour une nouvelle vie sur terre.
Une nouvelle humanité, sera prête à émerger lorsque l’Homme aura transmuté
la souffrance, en la regardant en face, en plongeant dedans pour en sortir vainqueur.
Les âmes fortes sont prêtes à plonger sans se perdre dans les méandres de la psyché humaine.
Prends garde à toi de ne pas tomber.
Relève-toi dès que possible, par Amour de Dieu notre père/mère,
créateur de toute chose qui t’aime, au-delà de toute espérance,
par la foi que le monde, toi et chaque homme transmuterons,
dans la lumière de la vraie vie sur Terre.