J’ai repris mon bâton
J’ai repris ce matin mon bâton, mis mes bottines, sur mes épaules mon sac à dos pour repartir sur les chemins, celui qui me conduit vers plus de vérités, vers qui je suis.
Ce chemin qui m’apprend à aimer, à m’aimer davantage.
Ce chemin qui me réconcilie avec mon corps, avec la nature que j’apprivoise un peu plus chaque jour que je marche sur les chemins.
Qui après une nuit à la belle étoile m’apporte la force et la paix.
Qu’il est bon de vivre dans la nature où les senteurs, les parfums se mélange.
Mon corps m’a rappelé à l’ordre par les douleurs par-ci, par-là l’effort demandé est un dépassement de soi. Apprendre à aller chercher mes dernières ressources pour avancer un peu plus loin.
La tête se vide, les sens s’aiguisent, il est bon de marcher, le rythme s’installe, la vie ralentit au rythme de la marche, des jours et des nuits.
Je me lève avec le soleil et me couche avec lui, les chants des oiseaux me bercent et m’accompagnent dans mon sommeil. C’est le chant du coq qui me réveille pour me signaler qu’il est bientôt l’heure de se lever.
Les rencontrent qui se font, les regards qui se croisent, les paroles échangées sont des baumes au cœur. Tout est si simple quand je reprends mon bâton.
J’aime cette vie, elle me nourrit, au-dedans, c’est la paix, au-dehors, je rencontre la beauté de mère nature, elle est belle.
Au détour du chemin, je la découvre dans ces différentes facettes. Rien n’est plus beau et ressourçant à mes yeux que ce contact avec la nature.
J’entre en contact avec elle, j’apprends à la ressentir, à m’unir et à vivre à son rythme. Elle est à la fois douce et tendre, mais elle est exigeante, car elle demande force et courage. Vivre dans la nature pour apprendre à se réapproprier sa vie, son essence véritable.
C’est ce retour à l’essentiel qui me fortifie un peu plus chaque fois que je prends mon bâton, que je mets mes bottines et mon sac sur le dos.