C’est le printemps et il commence à faire beau, les chants des oiseaux nous réveillent tôt le matin, la nature prend des nouvelles couleurs qui apporte la joie au coeur, la vie se réveille

Pratiquer la marche en conscience procure des multiples bienfaits, tant physique que mental et spirituel.

La marche est depuis tout temps une façon douce de soigner son corps en reposant son esprit.  Nous pouvons marcher vers un objectif fixé ou bien nous pouvons nous laisser guidé par notre intuition.

Trouver son rythme, marcher en conscience un minimum d’une heure par jour permet de trouver un bien-être physique et quand nous arrivons à marcher plusieurs heures par jours voir faire une marche consciente de plusieurs jours,  nous pouvons atteindre un bien-être mental et spirituel.

Marcher ne nécessite aucune connaissance particulière c’est le sport le plus naturel qui soit !   Marcher est synonyme de bien-être, de liberté, de détente, nous pouvons retrouver notre instinct primitif, notre équilibre mental et physique car toutes les barrières que nous érigeons en protection cèdent et nous mettent à nu face à nous-mêmes avec la seule alternative qu’apprendre à s’écouter soi-même.

Quand nous marchons, nous nous dégageons des préoccupations matérielles et des contraintes de la vie quotidienne car on se libère du stress, du rendement.  Nous retrouvons la légèreté pour vivre l’instant présent et nous nous sentons existé.  Dans la marche nous apprenons à nous connaître, à nous abandonner au rythme lent de nos pas, à l’écoute de ce qui nous entoure.   Nous retrouvons le temps de vivre et nous devenons plus disponible à ce qui se présente à nous.  Nos sens reprennent le pouvoir sur notre mental et notre ego, on écoute les bruits environnants, on regarde, on sent les parfums de la nature on ressent le souffle du vent sur notre peau, on touche, on retrouve le plaisir avec nos sens, notre corps que l’on sent vivre.

Il peut y avoir de la fatigue physique mais elle est bénéfique et nous conduis à vivre l’émerveillement de l’instant présent.  Nous prenons plaisirs à savourer notre pique-nique, à déguster notre eau, à manger avec appétit, l’esprit tranquille, nous nous réjouissons à nous allonger sur l’herbe, se baigner dans une rivière.

Le corps est en éveil, la marche devient un moment privilégié, sacré qui mobilise chacun dans ce qu’il a de plus intime. L’émotion nous saisit à la vue de certains paysages, de certaines rencontres, des souvenirs peuvent faire surface, le corps et l’esprit se rejoignent.

Quand nous marchons, nous trouvons souvent des réponses à nos problèmes, nous prenons plus facilement des décisions qui peuvent changer notre vie en profondeur.

La marche ramène toute personne déboussolée et en manque de repère à des valeurs sûr,  tels que : l’effort, le plaisir, la richesse de la rencontre, la découverte d’autre pensée, de culture et la solitude constructive.

Parce que dans la solitude on peut apprendre à se reconstruire, la marche de longue distance nous éclaire, elle rétablit la priorité de l’être sur l’avoir et elle gomme tout paraître.  Nous devenons plus vrais quand nous avons parcouru une marche de longue distance type pèlerinage vers Compostelle, nous allons vers un cheminement qui est extérieur mais surtout intérieur, nous allons à la rencontre de nous-mêmes.

Mais la marche est aussi un beau moyen d’entrer en contact avec les autres, dans la simplicité du moment, nous sommes dans une communication libre de toutes attentes.

Je vous souhaite un beau cheminement